Youtube - Clip hommage aux harkis et aux autres membres des formations supplétives 2021 | ECPAD

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Au début de cette histoire il est un territoire en 1830 les français prennent pied dans la régence d’Alger à leurs possessions de l'empire ottoman la conquête ces temps durs violente la domination française progresse peu à peu jusqu'au Sahara le système colonial se met en place.

La France construit des routes valorise des terres en confisqué aussi des colons européens s'installe de grandes exploitations secret le pays est organisée en département français 

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Mais tous ne profitent pas de ce développement nous les français musulmans n'avons pas les mêmes droits que les colons. Demande cohabitent se côtoient mais ne se mélangent presque pas les autochtones ce qu'on appellera les indigènes musulmans on utilisera ce terme là pendant un certain temps son sujet français puis obtiennent la nationalité française mais ils ne sont pas citoyens 

en Algérie comme ailleurs dans l’empire français l'armée recrute des hommes spahis et tirailleurs intègre l'armée d’Afrique combattent sous les plis du drapeau tricolore dès le second empire pendant les deux guerres mondiales puis en Indochine enfin en Algérie depuis tout petit j'admire est mon grand-père les médailles qui brillait sur son ancien uniforme dont il était si fier il a combattu pendant la première guerre mondiale de Verdun à la marne 

ce n'est pas la guerre d’Algérie qui créent les harkis le terme de harkis et déjà employé au 19e siècle et au début du 20e siècle pour désigner des hommes qui combattent dans telle ou telle unité militaire et finalement on réutilise ce terme pour désigner donc des unités mobiles puisque le mot harki samoa ram qui vient du verbe falaqa qui signifie se déplacer être en mouvement et donc finalement ce sont des sommes en mouvement et armés 

dans ce monde supplétifs le terroir qui va venir un terme générique plus tôt à la fin de la guerre et après 62 pour dessiner ensemble des supplétifs mais durant la guerre on a une différence notable a requis ce n'est pas un moral ni ce n'est pas un membre d'un groupe d'autodéfense ce n'est pas un membre d'une unité territoriale donc il y a vraiment une diversité des catégories avec des rôles et des fonctions bien précises 

le 1er novembre 1954 les attentats de la toussaint rouge marque le début d'un soulèvement au sein du mouvement indépendantiste le front de libération nationale prend le contrôle de l'insurrection après avoir éliminé les partisans du mouvement national algérien 

des années va jusqu'à jusqu'au déclenchement de la guerre d’Algérie

vous avez une vie politique et finalement des remous importants entre ceux qui finalement s'oriente vers l'égalité des droits et ceux qui souhaitent plutôt une indépendance et une dissociation de de l’Algérie vis-à-vis de la France et donc là où vous avez la création d'un embryon de mouvements nationalistes qui penche vers la lutte armée qui va créer par la suite le front de libération nationale et qui lance finalement l'insurrection armée le 1er novembre 1954 l'armée française renforce ses effectifs pour tenir le FLN à distance et quadrillé cet immense territoire en 1956 j'avais 22 ans les français recruter de nouveaux je me suis engagé dans une harka pour éviter que les populations ne rejoignent la rébellion 

l'administration travaillé à améliorer notre quotidien dans mon village une section administrative spécialisée s'est installée le 26 septembre 1956 le gouverneur dans le diéri jacques Soustelle avait créé les sas les sections administratives spécialisées et seront prêts dans la sas en tant qu'interprète à les sections administratives spécialisées avaient pour rôle en zone rurale de d'apporter l'aide à la population menacés dans leur intégrité physique et de les rassembler dans un des endroits pour qu'elle soit protégée à la fois par les hommes de la sas et surtout par les militaires qui étaient également dans présent on avait triple mission une mission d'instruction puisque les premières écoles commencé à s'ouvrir grâce aux militaires en mission de sécurité une mission d' aide d sociales sanitaires 

je me suis engagé le 7 le 7 juillet 1957 j'avais à l'époque vingt ans j'ai réfléchi toute la nuit les parents ils ont combattu pour la France mes frères aussi est hors de question de les trahir et le lendemain j'avais pris ma décision et je suis parti sans prévenir personne 

j'ai dit je veux m'engager comme harkis ces hommes et quelques femmes s'engagent où sont enrôlés dans ces formations supplétives pour diverses raisons finalement ils s'engagent du fait du contexte de violence d'abord et ça c'est essentiel à comprendre certains s'engagent suite à l'assassinat d'un membre de leur famille vous avez des 

engagements que je qualifierais de communautaire de tribal donc souvent la chef de clan ou de familles qui décident de tuer l'armée française et ce sont tous les hommes qui vont suivre finalement ce choix vous avez des engagements aussi l'économie car il faut peut-être pas oublier le contexte de difficultés économiques et vous avez aussi bien entendu des engagements par choix par choix idéologique parce que certains se sentent appartenir à son française et surtout parce que vous avez un certain 

nombre de ces algériens qui ont leurs parents ou leurs grands-parents qui ont participé à la première guerre mondiale où la seconde guerre mondiale est venu le temps de la guerre ouverture de route sécurisation des villes d' patrouille accrochage combat le jour comme la nuit le danger menacées partout pour tous on est dans ce contexte finalement de de violence qui va aussi expliqué qu' il y a eu un engagement anormalement massif de 200 mille deux cent cinquante mille hommes qui auraient été ne serait-ce que quelques semaines supplétifs durant la guerre entre le 1er novembre 54 et le 19 mars 62 lors de la signature des accords d'Évian 

et le contexte de cette guerre d’Algérie 

c'est un contact de violences extrêmes ou la neutralité n'existe pas soit vous êtes avec l'armée française soit vous êtes avec le front de libération nationale mais c'était pas à face à face c'était une guerre de ruse et ça les hommes de terrain des harkis notamment omis sont originaires de leur région comme en Kabylie ou ailleurs ils connaissent le terrain ils connaissent les gens donc ils savent comment prendre par surprise aussi le FLN qui se terrent djohoré qui ressort la nuit malheureusement ça s'est mal terminée pour nous 

le 18 mars 1962 la France et les représentants du front de libération nationale signe les accords d'Évian ils disent la fin des opérations militaires la fin de la colonisation la fin de la présence française mais la guerre elle ne cesse pas de tuer 

les harkis ils ont été désarmés et abandonnés à leur triste sort vous aurez hui ça c'est et c'est incroyable nearque et savait plus où aller ils étaient prisonniers moi j'ai été fait prisonnier aussi après mois a amené dans un cabanon 

y avait au moins une cinquantaine de prisonniers c'était des gens fidèles à la France parmi eux beaucoup de rares qui il avait des blessures par tous le sens et j c'est le sol alors ils m'ont emmené dans la salle de torture là on fait déshabiller et ment torture est courant 120 et c'était tous les jours comme ça j'étais un déchirement pour nous c'est là qu'ont commencé les massacres entre l'été et l'automne 62 

beaucoup d'anciens auxiliaires sont arrêtés torturés ou tués il a eu toutes les estimations concernant le nombre de personnes victimes de violences durant cette période qui va de des accords d'Évian jusqu'à l'année jusqu'à la fin d'année 64 on peut au moins se baser sur un minimum de 10 à 15000 hommes et parfois des femmes aussi qui aurait été assassiné ou massacrés durant cette période et après s'est passé quelque chose j'avais sauvé la famille d'un sergent-chef du FLN il m'a dit écoute bien sûr mais mes parents dans ta chance parce que ton tour va bientôt arriver 

un jour gay qui était de garde m'a fait signe et je suis parti pour ma part j'ai eu de la chance bravant les ordres mon lieutenant m'a fait embarquer à bord d'un bateau pour la France j'ai eu la vie sauve j'ai tout quitté j'ai tout perdu mon pays et ma famille et je ne les ai jamais revus je partirai pour la France avec mr guy battre jésus est reconnue elle compréhensive parce qu'en fait sa mue 

exemple beaucoup mais elle m'a dit on va voir on va voir et j'ai eu des places sur le bateau mais je vais déplace au bout de trois mois c'est à dire que j'ai dû protéger les gens et leur faire faire toutes les formalités pour partir pour la France et garde d'identité de ce qu'on faisait et j'ai dû les garder et les protéger jusqu'au départ des convois 

une fois que la bateau commençait à partir 

je suis monté sur le banc j'ai regardé Alger éliminé 

jeudi est plus que jamais je ne retourne dans ce pays je suis parti le 26 avril 1962 avec les 113 personnes y compris des enfants les militaires nous ont conduits jusqu'à Alger on a pris le bateau est en arrivé en métropole on a environ quarante mille hommes femmes et enfants qui arrivent à venir en France 

officiellement dans le cadre de ce plan de ce plan établi par le gouvernement français malgré les changements de position et un peu plus de quarante mille ans est souple et type hommes femmes et enfants aussi qui sont venus de manière semi clandestines arrivé en France en juin 1962 au moins envoyé dans un camp dans le Larzac ce fut le froid l'isolément la pauvreté l'insalubrité dans un camp on perd bien vite le sentiment de sa dignité nous étions isolés surveiller devant un juge nous avons été obligés de nous déclarer de nouveau français sommé de choisir une fois encore environ quarante-deux mille hommes femmes et enfants vont passer par des quatre entités reclassement donc ce sont les fameux camp de boer glace tic 

le camp du Larzac dans l’Aveyron par la suite il y à la création du camp de rivesaltes dans les Pyrénées orientales quand saint Maurice l'ardoisé dans le Gard et le camp de Bias dans le lot et Garonne et le camp de la ri puis j'ai été envoyé dans un hameau de forestage ce fut le grand silence 

le grand silence jusqu'en 1974 cette année-là enfin le statut d'ancien combattant nous a été accordée puis en 75 des jeunes se sont levés dans les camp de Bias de Saint-Maurice-l’Ardoise et plusieurs hameaux de forestage pour demander de meilleures conditions de vie pour que l'on entend notre histoire parce qu'en 75 c'est finalement la révolte de ces familles dans ces camps danse dans ces camps qui était du provisoire qui a duré les pouvoirs publics prennent conscience que finalement entre guillemets y a une question harki ou un problème harki à résoudre 

alors à doucement commencer le temps de la reconnaissance par des indemnités des décorations mais aussi et avant tout par l'édification de monuments plaques estelle dans les anciens camps de réfugiés 

à paris sur les bords de seine se dresse le mémorial national du quai Branly sur sa première colonne des fields parmi les noms des soldats tombés en Afrique du nord ceux des harkis morts pour la France 

autant de lieux pour comprendre se recueillir faire mémoire, nous défendrons toujours notre honneur et notre mémoire et ça je crois que c'est ce que nous on se méprend le plus à nos enfants et à nos petits-enfants 

j'ai été élevé au grade d'officier dans l'ordre de la légion d'honneur décorée par le président de la République 

Emmanuel Macron très très belle reconnaissance que je partagerai avec mes frères d’armes 

je n'ai jamais revu ma terre et mes enfants ne la connaissent pas pour moi pour ma descendance est venu le temps de la reconnaissance, reconnaissance des souffrances subies, reconnaissance des sacrifices consentis de part et d'autre de la Méditerranée pour passer en fin de la guerre à l'histoire.