Sources relatives aux mamans, épouses, filles de Harkis et Harkettes
Documentation historique
En raison du peu de documentation historique disponible, la Commission est preneuse de tous documents, témoignages, photographies qui y trouveraient leur place.
Cette galerie est dédiée aux femmes : épouses, filles, mamans de Harkis et Harkettes qui ont joué un rôle trop souvent méconnu et trop peu mis en lumière.
Les femmes : épouses, filles, mamans de Harkis et Harkettes
Le rôle joué par les femmes dans la guerre d’Algérie, ainsi que dans l’histoire des Harkis, a longtemps été mal connu et insuffisamment mis en avant. En particulier celui des Harkettes, membres d’une harka féminine des SAS.
Poème de Nora Viviani, héritière d’une femme de harki.
Hommages rendus à ces femmes, souvent invisibles, mais pourtant véritables forteresses
Galerie photographique by Zohra ARIDJ
Les femmes supplétives également appelées Harkettes
Le groupe d'autodéfense (GAD) féminin de Catinat - actuelle Settara - en Kabylie, région de Constantine, est un groupe de supplétives dites « Harkettes ».
Il a été créé en janvier 1959. Composé de 18 femmes algériennes, le groupe est équipé et entrainé par l'officier de la section administrative spécialisée (SAS) de Catinat dont elles dépendent. Au quotidien elles participent à la surveillance du douar et assurent la protection des récoltes ainsi que celles des convois.
Il s’agit essentiellement de veuves dont les maris ont été assassinés ou de femmes dont les maris servent dans le groupe d’autodéfense du village. La harka est dissoute au milieu de l'année 1961.
Source : imagedéfense.gouv.fr
Manufacture nationale de tapis de la Savonnerie de Lodève.
En 1964, un atelier de tissage tout d'abord installé à Saint-Maurice-l'Ardoise (Gard) est créé à Lodève pour favoriser l’insertion de femmes françaises d’origine nord-africaine ayant quitté l’Algérie après l’Indépendance. Leur métier est basé sur la patience et la minutie, on les appelle des lisseuses.
En 1965, l'atelier est rattaché à l'Administration du Mobilier national. Si la Manufacture de la Savonnerie tisse encore aujourd’hui quelques copies de tapis anciens qui sont substituées à des pièces anciennes, les deux ateliers de Paris et de Lodève, interprètent essentiellement des cartons de créateurs contemporains : peintres (Zao Wou ki, Soulages, Alechinsky, Buraglio…), architectes, designers (Garouste et Bonetti, Portzamparc, Paulin, Radi, Crasset, Dubuisson, Ruyant…)