Contexte

Malgré un agenda surchargé par nombre de dossiers stratégiques, le Premier ministre s'est ménagé du temps pour recevoir la Commission nationale indépendante Harkis et recevoir son rapport d'activité 2023-2025.

Madame Patricia Mirallès, ministre déléguée aux Anciens Combattants et à la Mémoire, engagée aux côtés de la CNIH depuis sa genèse lorsqu'elle était rapporteuse de la loi du 23 février 2022 qui lui a donné naissance était également présente.

Axe de travail et bilan de la Commission Harkis

Le Premier ministre a rappelé la nécessité de poursuivre le travail de réparation.

Il a également souligné le travail de la Commission, saluant l'implication et l'action de ses membres de même que le bilan des réparations : depuis sa création en 2022, plus de 27 000 demandes ont été étudiées pour un montant de près de 176 000 000 €.

Ligne de conduite de la Commission Harkis

Malgré le contexte institutionnel la CNIH a continué son travail dans la ligne fixée initialement. Une ligne de conduite qui se caractérise par :

• Un examen rapide des dossiers instruits par l’ONaCVG : 70% des dossiers ont été traités à ce jour sur les plus de 34 000 reçus ;
• Un travail mémoriel bâti sur des expertises historiques approfondies des diverses structures ayant hébergé des Harkis dès 1962 ;
• Une mise en valeur effective de la mémoire des Harkis et de leurs familles au travers d’un site internet fructueux (www.harkis.gouv.fr) qui leur est dédié ou grâce au Prix littéraire et audiovisuel organisé par la Commission depuis maintenant 3 années consécutives ;
• Une volonté d’échanger, d’écouter et de diffuser la parole de ces anciens combattants lors de déplacement sur les lieux marquants de leur histoire, …

Proposition nouvelle de réparation

Ce rapport est plus qu’un compte-rendu, il est également force de proposition. La loi du 23 février 2022 enjoint la CNIH de s’assurer de l’exhaustivité de la liste des structures de toute nature ayant hébergé des Harkis entre 1962 et 1975.
La CNIH travaille pour remplir l’entièreté de ses missions, c’est pourquoi ce rapport propose l’ajout de 37 structures supplémentaires ouvrant droit à la réparation.

Ce sont donc potentiellement 6 000 nouveaux bénéficiaires qui pourraient prétendre à réparation suite à leur passage dans l'une ou plusieurs de ces structures.