Témoignage de Monsieur Bachir BOUREKOUCHE

Sommaire

1. Présentation de Monsieur Bachir BOUREKOUCHE

2. Capsule d'entretien n° 1 : Un engagement associatif

3. Capsule d'entretien n° 2 : Déracinés

4. Son témoignage intégral

5. Fiche descriptive de l'entretien

Photographie de Monsieur Bachir BOUREKOUCHE
Photographie de Monsieur Bachir BOUREKOUCHE @ Caroline Fontana/LBS/CNIH

1. Présentation de Monsieur Bachir BOUREKOUCHE

Bachir est fils de Harki. Son père était militaire, il a combattu pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a fait partie d'un groupe mobile de sécurité (GMS) à Sétif à partir de 1955. Il a été emprisonné en 1962 avant de rejoindre la France.

Bachir est né en France en 1967, à Moulin, dans l'Allier. Il est issu d'une famille Chaouia de 11 enfants. À sa naissance, sa famille vivait dans une cité d'anciens mineurs à Saint Hilaire, puis ils ont rejoint un hameau de forestage dans le Cantal où ils ont vécu jusqu'en 1974. Son père travaillait alors pour l'ONF.

Il a ensuite loué une maison dans un village, puis il a acquis un terrain et acheté une maison à Mauriac. Après un lycée professionnel, Bachir a rejoint un de ses frères à Paris où il vit toujours.

Pour découvrir son récit, dans un premier temps, écoutez les 2 extraits significatifs ci-après, puis dans un second temps, continuez votre écoute en vous plongeant dans son récit intégral.

Bonne écoute et bonne découverte...

2. Extrait d'entretien n° 1 : Un engagement associatif

Bachir Bourekouche 1 - Un engagement associatif @ Caroline Fontana/La Bande Sonore/CNIH

3. Extrait d'entretien n° 2 : Déracinés

Bachir Bourekouche 2 - Déracinés @ Caroline Fontana/La Bande Sonore/CNIH

4. Son témoignage intégral

Bachir Bourekouche - Entretien intégral @ Caroline Fontana/La Bande Sonore/CNIH

5. Fiche descriptive de l'entretien de Bachir BOUREKOUCHE

Projet de référence    Collecte de témoignages de Harkis

Commandeur du projet    Commission nationale indépendante de reconnaissance et de réparation des préjudices subis par les Harkis et les autres personnes rapatriées d’Algérie

1) Nom du témoin ou situation d'enregistrement Bourekouche Bachir
Date    05/07/2024
Lieu    Paris - local associatif
Nom du collecteur    Caroline Fontana

2) L’enregistrement
-    Support :
Support audio    oui
Support audiovisuel     non
Format (wave, dvcam…)     Wav
Qualité    bonne

-    Matériel utilisé :
Enregistreur    Tascam
Durée de l’enregistrement    1 heure 33 minutes

3) Le document produit
Nom du document    Bachir Bourekouche-Entretien.mp3
Format du document    MP3
Durée du document    1 heure 11 minutes

4) Le contenu documentaire
-    Données biographiques et contextuelles
Bachir est fils de Harki. Son père était militaire, il a combattu pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a fait partie d'un groupe mobile de sécurité à Sétif à partir de 1955. Il a été emprisonné en 62 avant de rejoindre la France.
Bachir est né en France en 1967 à Moulin dans l'Allier. Il est issu d'une famille Chaouia de 11 enfants. À sa naissance, sa famille vivait dans une cité d'anciens mineurs à St Hilaire, puis ils ont rejoint un hameau de forestage dans le Cantal où ils ont vécu jusqu'en 74. Son père travaillait alors pour l'ONF. Il a ensuite loué une maison dans un village puis il a acquis un terrain et acheté une maison à Mauriac. Après un lycée professionnel, Bachir a rejoint un de ses frères à Paris où il vit toujours.

-    Introduction à l'enquête
Le contact de Bachir m'a été transmis par une personne de l'association AJIR. Je le rencontre dans la maison des associations du 5e arrondissement à Paris.

-    Description thématique
00:00 ENFANCE Lieu de naissance et différents lieux de vie dans l'enfance.
04:26 Enfance / scolarité. « Il y avait du racisme ». Mise à l'écart. Apprentissage du français avec sa sœur
05:40 Le camp / conditions de vie / relations avec les autres familles harkis. / 7 garçons et 4 sœurs. / 08:46 Arrivée au village / relation à la population auvergnate
12:42 Transmission de l'histoire des harkis / 13:30 Éducation du père / 14:30 soutien de l'encadrant à l'ONF à son père au camp / Sur son père : caporal-chef/les origines variées des personnes du camp
16:58 La place des femmes / « Mon père nous fermait la porte et on attendait qu'il rentre. »

18:20 FIN DE VIE DE SON PERE. Problèmes de psychiatrie entre 1995 et 1999. Traumatismes de guerre. Il a été prisonnier en France pendant la Seconde Guerre mondiale.

20:27 Lycée professionnel puis départ pour Paris. PARCOURS PROFESSIONNEL.

23:52 ENGAGEMENT ASSOCIATIF. Première manif en 1990. Reconnaissance des harkis comme anciens combattants. / 25:50 Évolution du mouvement.
26:58 Combat en 1997, grève de la faim de harkis. Association Justice pour les Harkis.

32:20 PROBLÈMES DE PSYCHIATRIE chez les enfants de Harkis. Tentatives de suicide.
33:40 Départ du père / COUPURE FAMILIALE ET DÉRACINEMENT

35/05 HISTOIRE DES PARENTS. / Retour de Bachir dans les Aurès en 2015 / 37:43 HISTOIRE DE L'ENGAGEMENT DU PERE « Il s'est engagé pour se venger ». « C'est le FLN qui a créé les Harkis » / père commerçant. / 41:21 famille pauvre du côté du père, du côté de sa mère : grand-père Bachaga / Engagement du père en 1955. GMS Groupe mobile de sécurité. Ancien tirailleur, ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale. Surveillance de la population à Sétif. Maison familiale à St Arnaud. Commerçant (avant 55) puis société de transport. « Il a tout perdu ». / 48:39 départ de la famille pour Bône (Annaba) puis Marseille. / 49:40 Camp de Saint-Maurice-l'Ardoise puis l'Allier, le Bourbonnais, où Bachir est né. Emploi de son père pour l’ONF.
50:24 Communautarisme. Camps réservés à telle ou telle communauté. Disparité de points de vue.

52:30 RAPPORT À LA RELIGION dans la famille. Liberté accordée à sa mère et aux filles par son père. / 55 :00 Ouverture d'esprit de son père qui avait connu tôt la vie en Europe (travail en Isère dans une fonderie)

57:00 SOUFFRANCE DU DERACINEMENT Le père à la fin de sa vie parlait beaucoup du pays et de sa famille. « Tout remontait à la surface » « Il n'y a pas pire que d'être déraciné ». 58:33 / 59:00 Souffrance de l'absence de famille, du déracinement. / 60:00 Soutien de la psychiatrie.  

RAPPORT À LA CULTURE D'ORIGINE Le père a refusé le changement de prénoms des enfants. « Ma mère avait des tatouages ». / 61:24 Mon père portait le chèche traditionnel. Mes parents parlaient l'arabe et le Chaouia. / 62:10 transmission de la langue. / 62:50 Préservation du contact avec la famille. Récits. Photographies.

64:16 Actions associatives actuelles. Bachir est porte-drapeau de chez AJIR. / 64:38 LA PLACE DES FEMMES DANS LE MOUVEMENT ASSOCIATIF : « Aujourd'hui, les femmes reprennent le dessus.

69:40 Bachir revient sur le PARCOURS MILITAIRE de son père puis il me montre des photographies de membres de sa famille.

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