Youtube - Filles de Harkis – Extrait

Mon père a grandement été abîmée par la guerre, mais ma mère l'a été tout autant. Je revois mon père extrêmement malade, avec des symptômes qui qui sont arrivés dix ans après la guerre d'Algérie, rien et je revois mon père laissé sans parcours de soins. Mais mon père ni jeu quand je lui demande, quand je leur demande, comment ils ont fait pour tenir ? Ils me répondent c'est parce que vous étiez là il fallait que l'on tienne pour vous.

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Avec un vécu et une mémoire aussi traumatique que la leur on ne peut pas imaginer que cela ne se répercute pas sur les enfants, alors que les enfants eux mêmes on est exposé aux mêmes souffrances, aux mêmes regards réprobateurs, à cette même forme d'exclusion sociale, qu'ont vécu les parents.

C'était difficile, on avait le sentiment d'être en forme comme une anomalie. Des êtres hybrides, parce que on était régulièrement insulté de sale traître, de sale arabe. Et à chaque fois, à chaque fois, on se heurter à cette double assignation, sans comprendre ! On ne nous a pas expliqué que l'on était enfin de requis et ça bouscule ça près de véritables de fêlure, sur la confiance un soin, sur le stim de soins, sur l'image que l'on peut avoir de soi.

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